L'homme doit lire pour s'instruire puis voyager pour rectifier ce qu'il a lu

L'homme doit lire pour s'instruire puis voyager pour rectifier ce qu'il a lu

Expérience Anglaise

J'irai manger chez les Anglais. 1982

 Comme tous collégiens ou lycéens, le séjour scolaire linguistique chez les insulaires Britanniques est incontournable.

 

Dans les années 80, je ne vais pas y couper, l'idée que l'on se fait de la nourriture anglaise et de leur repas est plutôt mauvaise. Vais-je avoir à mon tour « la chance » de consommer anglais !!!

 

Mon expérience va être complète et riche, et au final sans regret, malgré effectivement des soucis de fringale seront souvent au « menu ». Je ne vais pas raconter les grands classiques de la nourriture locale mais simplement mon expérience unique.

 

Je suis à Sheffield, ville de 600 000 habitants, ville industrielle à 100 kilomètres à l'est de Manchester et 250 kilomètres au nord de Londres. Tous les jours, j'ai des cours de langue le matin, et l'après midi est consacrée aux activités sportives ou aux visites culturelles. Le reste du temps je suis dans une famille très British, dans une maison British et donc à la nourriture « also, British »

 

Après pas mal de jour sur place, je commence à m'habituer mais je rêve souvent de bouffe française. Il y a eu de bons moments, comme les « fish and chips », le poisson pané et des frites furent très appréciables.

 

J'ai tous les soirs, au retour à la maison, un « tea time » ; une tasse de thé avec du lait, totalement imbuvable à mon gout, je me force, mais très rapidement je le refuserai. Les repas se suivent et se ressemblent, mais au petit déjeuner, je me rattrape bien sur toasts et autre bacon.

 

Mais un soir en attendant le repas qui est en préparation à la cuisine familiale, je regarde la télé. Cette fois l'odeur venant des fourneaux me rappelle les bonnes viandes grillées de la France si lointaine. Je me méfie, est-ce bien le repas de ce soir ? J'observe, l'heure du dîner arrive et cette préparation semble être bien pour nous.

 

On m'appelle à la cuisine, je m'empresse d'y aller, et découvre le plat chaud. Devinez quoi !!! Une dizaine de petites côtes de porc grillées, voilà quelle était cette odeur savoureuse qui remplissait la maison. On m'invite à m'asseoir, ce que je fis immédiatement.

 

La poêle crépite encore au centre de la table, c'est alors que la mère de famille prend dans un placard un pot d'assaisonnement ou de sauce pour accompagner cette succulente viande. Malheureusement le pot ouvert montre une confiture de fraise appétissante au demeurant, mais ce qui suit est plus tragique pour mon assiette et pour mon estomac.

 

L'intégralité du pot de confiture va basculer dans la poêle, adieu petites côtes grillées. Le mélange devint marron et les côtes disparurent. L'odeur d'avant a bien changé, on me sert mais à la deuxième cuillère, je précise que ça me convient. Et on me précise alors : que je pourrais en reprendre après !!!

 

Il est très difficile d'avaler tout ça, je pousse bien cette confiture chaude sur le côté, mais comme on dit : le mal est fait. Je suis lent à manger, et un moment d'inattention va m'être fatal, mon assiette est remplie de nouveau !!!

 

Quel repas !!! Si bien parti par son odeur, mais quelle fin !!!

 

Ici je dirais que : « les jours se suivent et se ressemblent »…

Spareribs Strawberry…

 



09/05/2010
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 154 autres membres